Un test grandeur nature
Se confronter...
2006-2016... Montréal
Pendant presque 10 années (jusqu'en mai 2016), la galerie 523-521 (Piccini da Todi / Visual Art and Memory) située dans l'édifice du Belgo Building (downtown de Montréal) m'a permis de tester et d'éprouver les bases de ma créativité actuelle, ainsi que la pertinence de tous les messages sous-jacents abordés lors des expositions (l'Homme dans la Cité, la violence faite aux femmes, les pollutions, l'érotisme, l'I.A, le Bouddhisme...).
En soumettant au public l'ensemble de mes réalisations en gestation, j'ai pu affiner en situation la base de mes différentes techniques (dessin, art graphique, photographie et multimédia).
Ce fut donc un excellent moyen de me confronter immédiatement et sans aucun filet à un vaste public, cosmopolite et varié... De lui soumettre ainsi toute cette production artistique naissante ainsi que celle du studio graphique et de développement durant, notamment, les Nuits Blanches de Montréal et les Journées de la Culture.
L'objectif ?
Ce fut une rare opportunité pour moi d'évaluer aussi bien la compréhension réelle du public pour l'art graphique et visuel aujourd'hui, sa place dans le Cyberespace, ainsi que les différents sujets éditoriaux en gestation comme les peurs en partie justifiées liées à l'opacité du numérique, ou encore les perspectives sociales, technologiques et politiques du début de ce siècle, notamment en ce qui concerne l'évolution de l'I.A.
LA base pour une créativité forte
Parallèlement aux expositions, de nombreux débats ont eu lieu dans les différents espaces de la galerie. Les résultats ont été incroyablement positifs. Une base essentielle avait été effectivement été établie.
Tout pouvait alors continuer...
Confronter ma vision personnelle à la réalité dominante
Cette galerie d'art graphique et multimédia a été un lieu d'expérimentation synergique qui m'a permis à moi et mes collaborateurs d'exposer, sans distorsion, nos créations et différentes techniques, nos points de vue et tous les événements associés... Ce fut donc une confrontation brute et massive avec un grand nombre de personnes issues de milieux socioprofessionnels différents et de diverses origines nationales. Environ 55 000 personnes (entre 6 et 8 000 personnes par an) sont venues visiter les salles d'exposition 523-521.
Les expositions, événements et débats qui se sont déroulés, ont porté sur les thèmes suivants (exemples):
+ L'Homme dans la ville
+ Sacré-Profane
+ Mutations sociales et autres travers
+ Pollutions : irradiation et radiation (processus)
+ L'érotisme et le corps en tant que véhicule spirituel
+ Arts majeurs et perceptions fugaces
+ Le changement climatique
+ L'évolution de l'économie numérique, l'I.A. et le Cyberespace
+ La spiritualité et la violence
+ La dichotomie entre perceptions et réalités
+ L'océan de conscience
Lien utile
Article publié par le Devoir concernant les fermetures de galeries d'art au Belgo de 2016 à 2018.
Origine du nom Piccini da Todi
Originellement, les Piccini-Ceroi (Piccinus) en s'établissant dans la région d'Udine devinrent, semble-t-il, Gentilhommes d'Italie à partir du 17ème-18ème siècle alors sous domination de la République de Venise. Ils prirent le nom de leur cité d'origine, Todi en Umbria.
Cette histoire revenant régulièrement dans la famille des Piccini, j'eus alors l'idée d'utiliser le nom et de le donner au premier studio graphique et de développement que je créai, en hommage à mon père, mais aussi mon grand-père qui hélas n'eut pas une existence heureuse.
Quelques années plus tard, à Montréal, outre le studio et l'agence digitale, le nom désigna aussi la galerie d'art dans laquelle était présenté mon travail en arts graphiques.
Par extension, le public m'appelant systématiquement par ce nom, je finis alors par l'adopter comme nom d'artiste pour tout ce qui touche l'art figuratif fondamental (dessin et peinture).
"Famiglia originaria di Todi, di antica e nobile tradizione, propagatasi, nel corso dei secoli, in diverse regioni d'Italia. La cognominizzazione è anteriore al XVI secolo e dovrebbe essere una patronimia derivata dal nome medioevale Piccinus. Un Angelo Piccini nel 1765 ottenne per se e discendenti l'ascrizione alla nobiltà cittadina. La famiglia è iscritta nell'Elenco Nobile Italiano col titolo di nobile di Todi (maschi e femmine), in persona di Tito Livio, di Francesco, di Elpidio Luigi, di Bartolomeo, di Angelo. Fratelli: Renato e Noemi in Lomiry Massara. Matilde, di Scipione, di Bartolomeo, di Angelo. Sorella: Adele. Altro ramo. Originaria di Perugia, portata in Napoli da Ulisse e Fulvio, valorosi capitani, il secondo de' quali fu aggregato alla nobiltà di Lucera ed graduato di 60 some di terraggio. Estinta nella famiglia Candida. La famiglia alzò per arma. Inquartato; nel primi e quarto d'azzurro, al leone d'oro; nel secondo e terzo fasciato ondato..."